Littérature

Black Elk

Black Elk et la grande vision

Chronique de Marie Hirigoyen

Librairie Hirigoyen (Bayonne)

La bataille de Little Big Horn en 1876 et le massacre de Wounded Knee en 1890 ont marqué la fin d’une civilisation, celle des nomades amérindiens libres. C’est leur mémoire, à travers la parole de Black Elk, qui nous est restituée ici. L’anthropologue Raymond J. DeMallie présente l’intégralité des propos échangés pendant dix ans, à partir de 1931, par le vieil homme-médecine sioux lakota et John Neihardt, le poète de Nouvelle-Angleterre. Surgit alors tout un art oublié d’être au monde, la chasse au bison, les danses de guerre, les affrontements permanents avec les soldats blancs et toujours la présence du sacré, la quête de la vision, les quatre directions de l’univers, la présence immanente de Wakan Tanka, le Grand Esprit. Comme le souligne Le Clézio dans une lumineuse préface, « Bible des peuples autochtones d’Amérique du Nord (…), ce livre est entre l’incantation et l’épopée, entre le conte et la malédiction ». Un message nécessaire et universel.

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