Littérature française
Edouard Louis
Qui a tué mon père
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Chronique de Sarah Gastel
Librairie Terre des livres (Lyon)
Troisième opus d’une introspection cathartique, Qui a tué mon père est l’histoire d’un fils qui n’a appris à connaître son père que « par accident ». Pour raconter ce paternel taiseux travaillant à l’usine et leur amour contrarié, l’auteur s’empare du corps de son père, réceptacle des violences liées au déterminisme social. Le propos du livre est de montrer comment la société brise les individus et comment nos corps parlent de nos conditions de vie. Le dos broyé à 35 ans après un accident à l’usine, ce père devra subir les conséquences de décisions politiques venues de dominants, telles que la transformation du RMI en RSA sous Sarkozy pour favoriser le retour à l’emploi, l’obligeant à accepter un travail de balayeur dans une autre ville en dépit de ses souffrances physiques. « L’histoire de ton corps accuse l’histoire politique », assène Édouard Louis qui n’hésite pas à épingler nominativement des hommes et des femmes de pouvoir.
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Edouard Louis
Points
05/09/2019
96 p., 5 €
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Chronique de Sarah Gastel
Librairie Terre des livres (Lyon) -
Lu & conseillé par
9 libraire(s)- Juliette Retamal de La Terrasse de Gutenberg (Paris)
- Magali Mohamed
- Mathilde Boudinet
- Valérie Simonnot de La Boîte de Pandore (Lons-le-Saunier)
- Caroline Perez de de la place aux Herbes (Uzès)
- Alexandra Villon de La Madeleine (Lyon)
- Élodie Ressayre de Les Lisières (Villeneuve-d'Ascq)
- Jérémy Derny de L'impromptu (Paris)
- Sébastien Touzeau de des Canuts (Lyon)